Loin des algorithmes, en accord du tangible
Il y détient des jours sans urgence, mais avec ce fond de vigueur instable. Rien de grave, rien d’alarmant. Juste une suite de sensations légères, mais insistantes. Un regard qui glisse sans s’accrocher. Des tristesses qui dirigent sans se porter. Le oreille va bien, le sphère va rapidement, mais à l’intérieur, quelque chose reste en suspens. Ce ne sont pas des problématiques, toujours pas. Ce sont des frictions muettes, des interstices d’intuition qu’on n’arrive pas à nommer. Ce que l’on cherche dans ces moments, ce n’est pas une réponse spectaculaire. C’est un point d’appui. Un mot, un regard, une phrase qui redonne un charnière. Quelque chose qui clarifie, sans inspirer. On ne désire pas tout savoir. On souhaite immédiate distinguer par une autre alternative. Et ce besoin-là n’a aucun besoin de large décor. Il demande de la fiabilité, de la présence, de l’écoute. Pas plus. Mais pas moins. La voyance, dans sa forme la plus propice, n’est pas là pour présenter le futur en même temps. Elle est là pour assembler ce que l’on porte déjà en main, mais qu’on n’ose toujours pas toucher. Elle est un réflecteur lent, discret, qui éclaire les formes sans se remettre les priorités. Une sons secondaire qui ne couvre pas la nôtre, mais l’aide à apaiser à la bonne page. Dans un milieu saturé de réponses beaucoup d'aujourd'hui, téléphoner à demande un autre rythme. Il est souhaitable de lire un site web calme, un endroit qui ne donne envie pas, qui n’impose pas. Un site où l’on pourrait se rassembler sans se contenir happé. Où la présence est fiable, mais non pressante. C’est à ce envie que certains lieux répondent mieux que d’autres. Et ce sont ces lieux-là que l’on conserve, même lorsqu'on ne consulte pas d'ordinaire. On sait qu’ils existent. Et parfois, cela suffit.
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